La reconversion, parent pauvre des politiques d…
L’assouplissement du télétravail, par le gouvernement le 9 juin dernier, a sonné l’heure du retour au bureau.
Doit-on, pour autant, effacer cette dernière année inédite pour retrouver les anciennes habitudes ?
Au contraire, selon la Présidente de l’ANDRH Audrey Richard, “le travail hybride, mi-télétravail, mi-entreprise va très probablement perdurer” et donc devenir la nouvelle norme des organisations.
En 2020, la crise sanitaire a obligé les entreprises à être très réactives, ce qui a induit le plus souvent une bascule vers le tout télétravail dans la précipitation et sans réelle projection sur le long terme. “L’enjeu est aujourd’hui de professionnaliser la gestion du télétravail” précise Cyril Cuënot, associé du cabinet Sia Partners.
Cependant, peut-on imposer une solution de travail hybride, au risque de mécontenter une partie des collaborateurs ? Il existe une grande diversité de ressentis face à l’expérience du télétravail, celle-ci étant bien souvent dépendante du contexte de chaque salarié.
Imposer une vision unique de ce que doit être le travail hybride ne saurait répondre au besoin de personnalisation des salariés. Ces derniers expriment en effet une “demande d'individualisation incroyablement forte qui était jusqu’alors latente” selon Eric Albert, co-fondateur du cabinet Uside.
De fait, est-il réellement possible de trouver une situation satisfaisante pour tous ? Il a été délicat pour les organisations de trouver l’équilibre entre les contraintes liées au déploiement rapide d’un plan d’action généralisé et obligatoire, et les besoins individuels des salariés. Eric Albert, lui, se positionne clairement : “on ne peut plus manager en collectif”.
Aborder le retour au bureau par l’élaboration hors-sol d’un plan d’action n’est pas à la hauteur de la complexité de cet enjeu. Il faudra inclure les collaborateurs pour assurer l’adhésion de tous à ce nouveau cadre. Pourtant, il n’est pas chose aisée de trouver un équilibre entre la multiplicité des demandes individualisées et la nécessaire conservation d’un collectif permettant de répondre efficacement aux besoins clients dès l’automne 2021.
Alors concrètement, comment faire ? Comment intégrer une démarche plus collaborative permettant de faire travailler main dans la main les niveaux stratégiques et opérationnels ? Comment réunir autour de la table les bonnes parties prenantes (DRH, communauté managériale, équipes métiers), les faire réfléchir et agir autour d’un objectif commun ?
Dans ce cadre, nod-A, l’agence de design thinking de Sia Partners spécialisée dans le travail collaboratif, a sa recette ! Allier l’intelligence du collectif et les méthodes des designers pour comprendre un problème, faire émerger des idées puis les prototyper. Le nom de cette approche ? Le Makestorming, où chacun conçoit, construit et matérialise avec les autres au service d’un projet, d’un objectif commun.
Comment opérerons-nous cela ? En réunissant les parties prenantes de l’entreprise lors d’un atelier de travail collaboratif - un “sprint” - qui permettra, en passant par différentes étapes (contextualisation, idéation, challenge, prototypage), de définir la bonne problématique, d’identifier des solutions et de les incarner de manière tangible via des prototypes.
Finalement, avec quoi ressortirez-vous ? Une charte de vie professionnelle, une plaquette des règles de présence au bureau ou encore une infographie traçant le planning « type » d’organisation d’un service en mode hybride (présentiel & télétravail) ? Tout cela, nous l’identifierons ensemble lors de la conception de l’atelier grâce à la connaissance du contexte de l’entreprise et à notre expertise méthodologique. Ce qui est certain, c’est que nous travaillerons avec vous pour produire du concret, toujours du concret, grâce à des solutions opérables rapidement !
Pour conclure, dans un contexte de guerre des talents le retour au bureau se doit d’embarquer l’ensemble des collaborateurs.
En ce sens, le Makestorming offre la possibilité de trouver efficacement et rapidement des idées et de les concrétiser. Véritable accélérateur de projet, cette approche redonne aux collaborateurs, et par conséquent aux organisations, leur capacité à réfléchir et à agir ensemble.
Loin d’être un sujet anodin, le retour au bureau ne sera en effet un succès que si le climat social est apaisé et si l’efficacité opérationnelle du nouveau modèle de travail est assurée dès l’automne 2021.