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Edition 2024 de l’Observatoire français des e-fuels

Faire dès maintenant de la France un champion européen des e-fuels pour décarboner l’industrie et la mobilité lourde.

Avec 26 projets identifiés, la France affirme son potentiel à devenir un leader européen dans la production d’e-fuels à mesure que les échéances réglementaires européennes relatives à la décarbonation des transports maritimes et aériens se rapprochent.  

Alors que de premiers projets sont entrés dans leur phase de consultation, de nouveaux projets apparaissent dans le paysage français. 

Vue d’ensemble des indicateurs. Sur la base des projets annoncés

Genèse du Bureau français des e-fuels et de l’Observatoire français des e-fuels.

La France ambitionne de devenir pionnière dans le développement des projets de carburants et molécules synthétiques. Dans ce contexte, le Bureau français des e-fuels, lancé en juillet 2023, a vocation à réunir experts, professeurs, chercheurs, universitaires, industriels, techniciens et financiers, pour promouvoir le rôle des e-fuels dans les secteurs les plus difficiles à décarboner, dont les transports aériens et maritimes. Il défend l’émergence d’une filière française.

Du côté des industriels, le Bureau français des e-fuels s’est fortement étoffé depuis ses premières publications réalisées par Sia partners et regroupe aujourd’hui près d’une centaine de membres : grands énergéticiens, développeurs de projets purs players, équipementiers, consommateurs d’e-fuels, centres techniques, investisseurs, ….

Charlotte de Lorgeril Partner Energy, Utilities & Environment chez Sia Partners et Cédric de Saint-Jouan, Président-fondateur de Vol-V, ont été nommés porte-parole du Bureau français des e-fuels.

Quelles sont les principales évolutions de l’édition 2024 de l’Observatoire français des e-fuels ?

Cette nouvelle édition de l’Observatoire français des e-fuels intitulée « Faire dès maintenant de la France un champion européen des e-fuels pour décarboner l’industrie et la mobilité lourde » a été l’occasion de considérablement enrichir nos travaux avec notamment l’inclusion des co-produits issus de la synthèse de e-kérosène (e-diesel, e-naphta notamment) et qui seront valorisables dans de multiples domaines.

L’ajout d’une dizaine de nouveaux focus sont l’occasion de détailler davantage les enjeux liés à la réglementation, à la disponibilité du CO2, aux infrastructures de transport ou encore aux perspectives d’évolution de la demande en 2030 et en 2040.

De nouveaux indicateurs qui nous permettent de remettre en perspectives certains besoins en ressources comme le besoin en électricité avec les capacités de production à horizon 2035.

Quelles sont les principales conclusions de l’Observatoire français dans sa seconde version ?

Des projets ambitieux qui pourraient placer la France en position d’exportatrice à horizon 2030

26 projets de production d’e-méthane, e-méthanol et e-kérosène sont en cours de développement ou de déploiement dans 8 régions métropolitaines et 17 départements avec un accent mis sur la production d’e-kérosène et d’e-méthanol.

Des projets ambitieux qui pourraient placer la France en position d’exportatrice à horizon 2030

Ces projets représentent un potentiel de production d’au moins 906 milliers de tonnes équivalent pétrole.

Des besoins en ressources conséquents qui doivent être anticipés

Le principal enjeu reste la demande en électricité bas-carbone (renouvelable ou nucléaire) avec un besoin en électricité estimé à 24 TWh, mais qui est à mettre en perspective d’une production attendue de 697 TWh à horizon 2035, selon la stratégie énergétique de la France mise en consultation fin 2023.

Gisement de dioxyde de carbone >30 000 tonnes CO2 / an.

Les projets étudiés nécessiteront 2,6 Mt de CO2/an, soit 2,2% du volume actuel produit par des sites de taille >30 ktCO2/an et 10% de leur volume de CO2 biogénique. La capacité à mobiliser ces sources se pose, compte tenu de la non-éligibilité après 2040 du CO2 fossile pour la production d’e-fuels bas carbone.

Disponibilité de l’électricité bas carbone. Horizons 2030 et 2035

Réconcilier réindustrialisation, souveraineté et décarbonation

Une production locale et durable remplacerait en partie des molécules fossiles et importées. Le développement de la filière en France éviterait une facture énergique vis-à-vis de l’étranger de l’ordre de 1,5 à 2,6 milliards d’euros en 2030 pour le seul besoin en e-kérosène.

Impact commercial. Importations contraintes d’e-kérosène évitées

Une filière française des e-fuels française permettrait également d’éviter la production et l’importation de 941 000 t de pétrole brut soit l’équivalent de 6,4 millions de barils, participant ainsi à la souveraineté énergétique nationale, tout en réduisant l’impact environnementale. Ce serait ainsi 2,4 à 3,4 millions de tonnes de CO2 qui seraient évitées chaque année.

Les bénéfices de la filière sont également attendus du côté des investissements et des créations d’emplois. 3705 créations d’emplois ont été annoncées à ce jour par une partie des porteurs de projets, ainsi que 8,1 milliards d’euros d’investissements.

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