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Le covoiturage, c’est le fait de faire profiter des places disponibles de son moyen de locomotion à d’autres personnes. Le covoiturage apporte bien plus qu’une simple amélioration de la mobilité des habitants des milieux ruraux et péri-urbains, isolés des transports en commun.
Comment TER SNCF innove afin d’ameliorer l’accès aux trains à ses usagers.
Le covoiturage, c’est le fait de faire profiter des places disponibles de son moyen de locomotion à d’autres personnes. Le covoiturage, sous toutes ses formes, apporte bien plus qu’une simple amélioration de la mobilité des habitants des milieux ruraux et péri-urbains, isolés des transports en commun ou sans moyen de locomotion.
Il était autrefois difficile d’imaginer des particuliers accepter des passagers inconnus dans leurs propres voitures. Aujourd’hui, ces pratiques ont le vent en poupe.
Facteur Humain
Facteur économique
Facteur technologique
Facteur politique et réglementaire
Le pilote du projet « Stop connecté » au service Nouvelle mobilité de TER SNCF explique : L’idée de ce service est née de la nouvelle vision de la direction, un nouveau défi qui tient en quelques lignes : ne plus être qu’un simple opérateur ferroviaire, mais devenir un intégrateur de mobilité, en créant tout un nouvel écosystème qui graviterait autour des services existants de la SNCF.
C’est de cette vision qu’en 2016, l’idée du « Stop connecté » est née. Son fonctionnement est simple, à la frontière entre le covoiturage et l’autostop « traditionnel ».
Un point stratégique pour l’autostop est défini dans une commune. Un panneau digital y est installé sur lequel l’autostoppeur va pouvoir envoyer un SMS, annonçant clairement sa destination. Une fois pris par un automobiliste, l’autostoppeur envoie le numéro d’immatriculation par SMS au service pour confirmer la prise en charge. Une fois le covoiturage effectué, le conducteur pourra se connecter sur stop-connecte pour récupérer l’argent de la course. Le montant de la rémunération est choisi par la collectivité et prélevé sur la facture téléphonique.
Le Stop connecté est un mode adapté aux secteurs ruraux. Pas cher, il a en plus l’avantage par rapport au covoiturage d’être encore plus souple car sans réservation. Contrairement au covoiturage qui peine à se développer dans les secteurs ruraux, sur du trajet court, Stop connecté peut lui y être facilement déployé et utilisé. En effet, son système ne se base pas uniquement sur les automobilistes inscrits mais sur l’ensemble des véhicules en circulations, ainsi, la masse critique peut être atteinte facilement.
Aujourd’hui TER, en partenariat avec IDVROOM (filiale de la SNCF, possédant une expertise dans le covoiturage et la gestion de projet) ont lancé cette offre sur deux sites. Le premier, Anse, est un système de Stop connecté intracommunal (permettant de se déplacer à l’intérieur d’une même ville) et le deuxième, à Anor, est un système intercommunal.
La réussite de ces deux « vitrines » est mesurée avec des indicateurs (réussites / abandons…) créés à partir du trafic réel lui-même calculé grâce aux SMS utilisés par les clients. De cette réussite dépendra le lancement de huit autres réseaux en 2019. C’est donc pour s’en assurer que le pilote du projet accompagne les communes participant au projet, au travers de campagnes publicitaires mais aussi d’évènements, cela afin de promulguer cette nouvelle offre ainsi que d’y sensibiliser les citoyens.
Ce projet, sortant de l’industrie du transport ferroviaire, permet à TER d’améliorer les conditions d’accès aux trains pour ses usagers. Créer des synergies grâce à une stratégie de diversification liée est un moyen de proposer des services innovants, différents de ce que proposeront les autres acteurs au moment de l’ouverture à la concurrence du transport régional ferroviaire.
D’autres projets basés sur de nouveaux modes de transport sont actuellement à l’étude chez SNCF TER : Trottinettes ? Vélos ? Voitures ? Une chose est sûre, les choses changent vite et l’année 2019 ne sera pas sans surprise.